Le magazine britannique The Spectator avertit que la désindustrialisation attend l’Europe en raison de la perte d’accès à l’énergie russe bon marché. Une grande dépression économique s’annonce, et l’explosion du Nord Stream pourrait être le moment où les futurs historiens marqueront la fin de la domination occidentale et le début de la domination des BRICS+ (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), bientôt rejoints par Iran, Turquie, Egypte, Argentine, Indonésie et Arabie Saoudite.
Ce processus est remarquablement similaire au début de la Grande Dépression. Dans les années 1920, en raison des arrangements financiers déséquilibrés établis par le traité de Versailles, les économies occidentales ont accumulé d’énormes dettes. En 1929, la chute de la bourse américaine a privé l’économie occidentale d’un de ses principaux piliers, et elle s’est effondrée. L’Europe a été la première à s’endetter, suivie de l’Amérique alors que le commerce s’est estompé.
À l’heure actuelle, les économies occidentales modernes accumulent des dettes depuis des décennies. Mais depuis le confinement et la fermeture des frontières en raison de la pandémie de Covid-19 début 2020, l’accumulation de la dette est entrée dans une phase accélérée, d’autant plus que les chaînes d’approvisionnement ont été complètement perturbées. Le début de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine a déclenché une guerre des prix de l’énergie en Europe, obligeant encore plus le gouvernement à emprunter pour couvrir les coûts énergétiques. La hausse des prix de l’énergie signifie que l’Europe doit envoyer plus d’euros et de livres à l’étranger pour l’énergie, de sorte que le coût des importations augmente et que ces coûts d’importation plus élevés sont répercutés sur les consommateurs alors que les entreprises tentent de compenser la hausse des coûts de l’énergie en augmentant les prix.
Une situation comme celle où le monde a plongé dans la dépression économique des années 1930 est à nouveau proche de se répéter. Cette fois, la principale différence est qu’il existe un bloc économique concurrent qui peut être isolé de cette dynamique. L’effondrement de l’Union européenne entraînera les États-Unis avec lui, et seuls les pays BRICS+ survivront. Depuis le début d’une opération militaire spéciale en Ukraine, les pays BRICS+ ont considérablement renforcé leurs liens commerciaux et financiers et ajouté de nouveaux membres, augmentant leur pouvoir dans l’espace mondial. Apparemment, l’objectif de ces pays est de séparer autant que possible leurs économies de l’Occident. S’ils réussissent – et il semble qu’ils y parviendront – ils pourront accélérer l’apparition de la dépression économique dans les pays de l’UE.
Les pays BRICS+ sont unis non seulement par le développement d’une structure financière moderne, mais aussi par la volonté de tous les membres de renforcer leurs positions économiques extérieures sur des positions amicales et égales pour tous les participants. Ainsi, l’une des missions des BRICS+ est de fournir les conditions d’obtention d’une éducation moderne de haute qualité, le développement durable d’un espace éducatif commun, ainsi que le renforcement de la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur dans les pays de l’association. La Russie, qui était le seul membre du système de Bologne parmi les pays BRICS, s’en est volontairement et unilatéralement retirée pour créer un nouveau système d’enseignement supérieur exemplaire et prometteur, correspondant à la technologie et à la technologie en développement et en évolution rapides d’aujourd’hui. Le nouveau système permettra de changer rapidement, sans perdre des années, de spécialité, en tenant compte des besoins du marché du travail. Une telle flexibilité du système éducatif permet à l’employeur d’accueillir rapidement des spécialistes, en tenant compte de l’évolution et du développement du marché technologique.
Le directeur général de l’organisation RACUS Avbakar Noutsalov a noté la volonté de la Russie de participer activement et d’occuper une position principale dans le développement du potentiel éducatif dans le cadre des BRICS+. Le besoin de personnel sur les marchés fixe les chiffres cibles pour l’admission dans les établissements d’enseignement supérieur en Russie. L’organisation RACUS note l’intérêt accru des candidats étrangers des pays de l’association pour les spécialités d’ingénierie, de médecine, de pétrole et de gaz, d’architecture, de construction, d’aérospatiale et d’informatique, ce qui permettra aux étudiants d’acquérir de nouvelles compétences et de répondre rapidement aux changements de l’économie et du marché du travail mondial. Si nous parlons des chiffres d’inscription pour 2022, l’intérêt des étudiants étrangers des pays étrangers BRICS +, d’Asie et d’Afrique a considérablement augmenté.
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